Changer de métier devient accessible grâce au projet de transition professionnelle (PTP). Ce dispositif permet de suivre une formation certifiante tout en conservant son salaire, offrant une vraie opportunité pour réinventer son parcours. Comprendre ses conditions d’éligibilité, démarches et aides financières vous aidera à concrétiser ce projet ambitieux et sécurisé.
Présentation du Projet de Transition Professionnelle (PTP)
Le projet transition professionnelle facilite la reconversion en permettant aux salariés de suivre une formation certifiée tout en conservant leur emploi et leur salaire. Depuis 2019, ce dispositif remplace le CIF, intégrant un cadre légal actualisé. Il cible principalement les salariés en CDI, CDD, intérimaires ou intermittents souhaitant changer de métier.
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Ce programme offre une formation financée intégralement, avec un accompagnement personnalisé via un conseiller en évolution professionnelle (CEP). La demande doit inclure une preuve de projet cohérent, validée par une commission régionale Transitions Pro.
Le PTP permet une mobilité progressive et rémunérée durant la formation, sous conditions de seniorité et d’éligibilité. Une organisation rigoureuse et une démarche administrative précise sont nécessaires pour assurer un parcours réussi et sécurisé, avec des règles strictes concernant la réponse de l’employeur, intégrée dans le cadre du droit du travail français. Vous pouvez voir plus de détails sur cette page : projet transition professionnelle.
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Conditions d’éligibilité et démarches administratives
Pour prétendre à un plan de reconversion professionnelle via le Projet de transition professionnelle (PTP), il faut justifier d’au moins deux ans d’activité cumulée sur les cinq dernières années, dont précisément un an dans la même entreprise pour un CDI. Les CDD doivent totaliser quatre mois sur les douze derniers mois, rendant les démarches pour changement de carrière accessibles même aux contrats temporaires. Certaines exceptions subsistent, comme les contrats d’apprentissage.
La demande de congé de formation professionnelle s’effectue par lettre recommandée, précisant les dates, contenus et organisme de formation pour changer de métier. Les délais sont stricts : 120 jours pour une formation longue, 60 jours pour une courte ou temps partiel. L’employeur doit répondre sous 30 jours. En absence de réponse, l’accord est tacite, mais il peut reporter le départ jusqu’à neuf mois selon l’organisation, en respectant notamment les seuils par effectif.
Pour maximiser ses chances, il est conseillé d’inclure un solide préparation dossier de reconversion : descriptif de projet, calendrier, preuves de formation certifiante ou qualifiante, et organiser un accompagnement à la reconversion avec un conseiller en évolution professionnelle. Ces étapes sont encadrées par les articles L6323-17-2 à L6323-17-6, assurant un déroulé sécurisé et conforme à la législation sur la reconversion.
Dispositions financières, rémunération et protections
Le plan de reconversion professionnelle via le Projet de Transition Professionnelle (PTP) s’appuie sur des modalités précises de rémunération et de financement. La prise en charge du salaire pendant la période de formation pour changer de métier est assurée : jusqu’à 100 % pour les salariés percevant au maximum deux fois le SMIC, 90 % pour les autres sur un an, puis 60 % au-delà. Le montant ne peut jamais être inférieur au SMIC. Ce financement de reconversion couvre parfois des frais annexes, comme le transport ou l’alimentation, facilitant ainsi toutes les démarches pour changement de carrière.
Le salarié conserve l’intégralité de son statut : chaque heure de formation compte comme temps de travail effectif. La rémunération est versée par Transitions Pro selon les modalités du dossier de reconversion déposé et validé. Un accompagnement à la reconversion par un conseiller dédié est aussi possible afin d’optimiser chaque étape, du bilan de compétences à la sélection des projets de formation certifiante.
Ces protections permettent une évolution professionnelle après reconversion en toute sécurité, motivant ainsi à franchir le cap. Des aides pour formation professionnelle et divers dispositifs d’aide régionaux peuvent compléter le financement CPF et projet professionnel, selon les régions et parcours.
Cas pratiques, témoignages et ressources
Dans la réalité, la réussite d’un plan de reconversion professionnelle dépend autant de la qualité de la formation pour changer de métier que de la préparation rigoureuse de chaque étape. Par exemple, Luigi a bâti son parcours de développeur web avec un accompagnement à la reconversion solide : bilan de compétences, analyse des métiers porteurs, et formation qualifiante certifiée. Grâce à l’accompagnement personnalisé en Pays de la Loire, il a bénéficié d’aides pour formation professionnelle, notamment un financement de reconversion par le CPF.
Sophie, elle, a visé la QHSE et a su utiliser les dispositifs d’aide régionaux pour bâtir un projet de reconversion validé par employeur. Elle a aussi optimisé son dossier grâce à des conseils pour négocier son projet avec l’employeur et à la préparation dossier de reconversion complète, en se renseignant sur la législation sur la reconversion et les réponses employeur projet professionnel.
Ces cas démontrent que préparer un plan de reconversion professionnelle passe par des ressources fiables, des démarches pour changement de carrière précises, et l’utilisation de la certification professionnelle reconnue pour garantir une évolution professionnelle après reconversion réussie.
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